Né en 1875

La carrière d’Arnold Monod est celle d’un entrepreneur original et audacieux.
Après des études d’ingénieur à l’Ecole des Ponts et Chaussées, Arnold Monod va créer de nombreuses sociétés de génie civil. Citons par exemple les sociétés des tramways de l’Indre et de l’Aisne, une société de constructions de ponts ferroviaires.
En 1904, il est à l’origine d’un syndicat dont le projet est le percement d’un tunnel ferroviaire sous le Mont-Blanc.

Lors de la première guerre mondiale, il est mobilisé en tant que lieutenant mitrailleur dans un régiment territorial, et prend part à la bataille de la Somme ; puis il est affecté au Génie.

A l’issue de la guerre, il créé un certain nombre de sociétés, en particulier la “Société Anonyme des Entreprises A. Monod”, dont on peut citer parmi les réalisations : Le pont du Sautet sur le Drac ; le pont de Bagneux ; Le pont Lafayette, surplombant les voies ferroviaires de la gare de l’Est à Paris ; le barrage de Vézin sur la Sélune.

Dans les années 1930, il créé de nombreuses affaires, telles que « Le Chauffage central par le vide », « Le Treillage céramique », « Les Applications mécaniques », « Direction, étude et surveillance de Grands Travaux ». Il est l’un des initiateurs et le maitre d’œuvre de la Grande Cale de Saint-Nazaire et en contrôle la réalisation. Il s’agit de l’ouvrage de ce type le plus important de son époque.

En 1935, il est à l’origine d’un nouveau syndicat, franco-italien, pour le percement d’un tunnel routier sous le Mont-Blanc ; la seconde guerre mondiale mettra un terme à ce nouveau projet.
Lors de la seconde guerre mondiale, il s’intéresse à l’industrie naissante de l’hydroélectricité et se penche sur l’aménagement de la Haute-Vézère, des glaciers du massif du Mont-Blanc, de l’Arc, de la Durance.